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| Histoire de l’UkraineLes premiers groupements connus à peupler ce qui est aujourd’hui l’Ukraine furent les Cimmériens, les Scythes, les Sarmates et les Goths parmi d’autres peuples nomades qui arrivèrent durant le premier millénaire avant Jésus Christ. Ces peuples sont connus des colons et des marchands de l’Ancien Monde, y compris des Grecs et des Romains qui ont établi des antennes marchandes qui par la suite sont devenues des Villes-États. Les Antes sont d’un intérêt particulier par les traces qu’elles ont laissé de cette ère sur le territoire de l’Ukraine. Autour de cette époque, beaucoup d’objets trypiliens ont été déposés. On pense que les Antes sont une civilisation protoslave (les premiers slaves) de cette ère. Les tribus slaves occupèrent l’Ukraine centrale et orientale dès le VIe siècle après Jésus Christ et ont joué un rôle important dans la fondation de Kiev. Au IXe siècle, Kiev fut prise aux Khazars par le Vareg Oleg. Située sur des routes marchandes lucratives, Kiev réussit rapidement à devenir le centre du puissant État de la Rus’ kiévienne. Au XIe siècle, la Russie kiévienne était géographiquement le plus grand État d’Europe. 980 - 1015 règne le prince Volodymyr, fils de Sviatoslav. La citadelle est agrandie. C’est un souverain militaire et centralisateur. Il mène à bien l’unification des principautés slaves. On a dit que l’unification entreprise par le prince de Kyiv nécessitait pour lui l’instauration d’une religion d’Etat, en quelque sorte formaliste. En fait, la conversion au christianisme en 988 était un acte convaincu. La nouvelle religion renforcera le prestige du pouvoir féodal, en apportant en outre par l’intermédiaire de la culture byzantine certaines valeurs héritées des traditions grecques. Yaroslav:(l0l9 - 1054), fils du prince Volodymyr et qui est honoré du titre de Sage, a donné une reine à la France, car Henri 1er, roi de France épousa en 1051 Anne de Kyïv qui devint régente de France à la mort du roi en 1060. Le nouveau prince inaugure une ère de plein essor de la cité. La haute ville a grandi de sept fois. Il refait une nouvelle enceinte avec de hauts remparts constitués de plusieurs rangées de cages en plein bois emplies de terre battue. A l’époque du règne du fils de Vladimir, Yaroslav appelé le Sage pour son amour de l’éducation et de la science, Kiev devient une des villes les plus riches et plus belles de l’Europe. Le prince Yaroslav fait construire dans la ville la majestueuse cathédrale de Sainte Sophie - Sagesse de Dieu. Mais au XIIe siècle, des conflits parmi les différentes principautés de la Rus’ ont mené l’État kiévien au déclin. Kiev fut saccagée par les Russes, les Coumans et les Mongols au XIIe et au XIIIe siècle. Par la suite, les principautés d’Ukraine reconnurent la souveraineté des Mongols. La principauté de Galicie-Volhynie succéda à l’État de la Rus’ kiévienne sur le territoire de Kiev et de l’Ukraine d’aujourd’hui.Durant cette période (XIIIe-XIVe siècle), chaque principauté était indépendante de l’autre pendant un temps. C’est en 1253 que le pape accorda la couronne royale au Prince Danylo Halytskyï qu’il détint jusqu’à sa mort en 1264. Mais l’État de Galicie-Volynie devint finalement un vassal de l’Empire mongol, bien que les efforts pour obtenir de l’aide auprès des européens dans leur opposition aux Mongols continuèrent. C’est à cette époque que les souverains "russes" prirent le titre de roi (auparavant ils étaient "grands princes"). La domination lituano-polonaise L’État cosaque Cosaque. Ce terme turc définissait à la fois un errant vivant de guerre, et aussi un homme libre sans métier défini, n’appartenant à aucune classe sociale déterminée. Etat d’esprit très éloigné des Cosaques du Don, une des composantes de l’armée russe. L’histoire ukrainienne est riche d’hommes célèbres luttant pour l’identité de l’Ukraine. XVIIe: Les cosaques s’étaient fait les défenseurs de tous les territoires de l’Ukraine centrale (Région de Kyiv et de Zaporizhja), et cherchaient la reconnaissance d’une autonomie du pouvoir polonais. N’obtenant aucune considération, les Cosaques Zaporogues refusèrent de participer, au coté des troupes polonaises, à la guerre menée par le Sultan Turc. C’est au cours de cette époque, qu’un certain Bohdan Khmelnytsky fut nommé leur Hetman (chef). Dans sa jeunesse, il participa aux nombreux raids des Cosaques sur les positions Tatares et Turques, dont il fut prisonnier pendant deux ans. Une nouvelle révolte se développa rapidement dans toute l’Ukraine Centrale, c’était un soulèvement populaire. Dans l’hiver 1647-48, Bohdan Khmelnytsky rassembla dans le camp des Zaporogues un nombre considérable de Cosaques, animés du désir de rétablir les libertés perdues. Il chassa avec leur aide la garnison des Dragons polonais basé au fort de Kodak et noua des relations avec le Khan de Crimée, pour entreprendre conjointement une guerre contre la Pologne. Au début de l’année 1648, c’est une armée de plus de 8000 Cosaques, cavaliers et fantassins, suivie des 4000 Tatars, qui se déplaçait à la rencontre de l’armée polonaise. Inférieure en nombre, après la désertion de deux régiments l’armée polonaise, le 16 mai 1648 à lovti Vody l’armée polonaise se repliait, dont la retraite fut coupé par les tatars. Les Cosaques poursuivirent alors leur route vers le nord, et vainquirent la deuxième armée polonaise d’Ukraine Centrale entre le 26 mai et le 26 septembre. Le mécontentement générale qui résultat de la prise en main par les Moscovites, poussa Khmelnytsky à chercher des contacts à l’extérieur, notamment avec la Suède, pour se débarrasser de l’autocratie moscovites. Ne souhaitant pas rompre complètement avec la Moscovie, Khmelnitski avait envisagé l’avenir de l’Hetmanat comme état neutre sous un protectorat commun de la Suède, la Moscovie et l’Empire Ottoman. Ne pouvant trouver de terrains d’entente avec ses partenaires potentiels, Khmelnitski négocia uniquement avec les Suédois un accord sur le protectorat de l’Hetmant par la Suède. Ceci conduisit donc à un début de manœuvre en vue de se soustraire à la domination Moscovite, mais cela n’aboutit pas en raison du décès de Bohdan Khmelnytsky le 27 juillet 1657. Débuta alors en Ukraine, dès 1660, une période appelée la Ruine, symbolisant la destruction lente de l’Hetmanat. L’Ukraine était de facto divisée en deux parties, soumise à l’ouest à l’influence polonaise, et à l’est, à l’influence moscovite. Chacune des parties élisaient son propre Hetman, au pouvoir considérablement réduit, mais s’attachant à rentrer dans les bonne grâces de son suzerain respectif. Petro Doroshenko, élu Hetman de la Rive Droite en 1665, tenta de reprendre la politique de Khmelnytsky, et chercha à s’allier avec l’Empire Ottoman, afin de reconstituer un Etat Ukrainien indépendant. Soutenu par une forte armée tatar, il battit les polonais en 1666. Malheureusement pour lui, la Pologne et la Moscovie décidèrent de signer la paix, en s’accordant, par le traité d’Androusovo le partage de l’Ukraine en rive droite et rive gauche. Aidé de l’Empire Ottoman, qui déclara la guerre à la Pologne en 1671, il parvint à reconquérir l’Ukraine de la rive droite, à la suite de sa victoire à Kamianetz, à la suite duquel fut signé le traité de Bouchach, en septembre 1672. Mais Doroshenko eu beau s’évertuer à reconstituer l’Hetmanat indépendant, il ne trouva pas de soutient à la Sich Zaporogogue, dont l’Hetman, Ivan Sirko, persistait à se battre contre l’infidèle, le Tatar de Crimée, alors allié de Doroshenko. Ces guerres de pouvoirs internes aux Cosaques Ukrainiens détruisit pour un certain nombre d’année l’espoir de la reconstruction d’un Etat Indépendant, et permit à la Moscovie d’asseoir progressivement son pouvoir sur l’Ukraine de la Rive Gauche. Fin du XVIIIe: Quand la Pologne est démembrée, l’Ukraine de la rive droite se voit rattachée à l’Empire russe, et la Galicie - à l’Empire autrichien qui possédait déjà la Bukovine, et la Transcarpatie, déjà hongroise depuis le Xème siècle. Vers la première moitié du XIXème s. on constate le réveil de la conscience nationale ukrainienne. Trois personnages dominent ce mouvement. D’abord Taras Chevtchenko (1814-1861), affranchi de l’esclavage, peintre, poète, philosophe. On le revêt d’une "aura" nationale. Des musées et un monument évoquent son souvenir et son œuvre. Ensuite le pianiste, directeur de chorale et compositeur, amoureux de folklore, Mykola Lyssenko (1842-1912), en relation avec les grands artistes lyriques et dramatiques il a mis en musique une poésie de Chevtchenko, enfin la poétesse, érudite, dramaturge Lessia Oukraïnka (Lessia l’Ukrainienne, en réalité LaIyssa Kossatch-Kvitka) (1871-1913), grande chanteresse du mouvement. XXe siècle rappel des principales dates qui ont marqué l’Ukraine L’Ukraine indépendante (1917-1920) La période soviétique Après l’invasion de la Pologne en 1939 par les troupes allemandes et soviétiques, les régions de l’Ukraine occidentale sont incorporées dans l’Union soviétique. Mais quand l’Allemagne nazie envahit l’URSS en 1941 (voir : Opération Barbarossa) , beaucoup d’Ukrainiens, surtout ceux de l’ouest, les accueillirent avec joie mais cela ne dura pas. Dans la bataille d’encerclement de Kiev, plus de 660 000 soltats soviétiques furent capturés. Le 22 juin 1941, l’Organisation nationaliste ukrainienne (OUN) de Stepan Bandera proclama la restauration de l’État ukrainien à Lviv. L’armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA) de Bandera combattra pendant toute la Seconde Guerre mondiale, et même après, les communistes et les Allemands. En 1944, l’Union soviétique reconquit la plus grande partie de l’Ukraine et en 1945, celle-ci sera l’un des membres fondateurs de l’ONU. Quant aux indépendantistes, ils continueront leur guerre contre la Pologne et l’URSS juqu’en 1954. A partir de 1955, avec la relative période de libéralisation commencée sous Nikita Khrouchtchev, les communistes ukrainiens commencèrent à poursuivre des ojectifs nationaux. Et c’est pendant la perestroïka de Mikhaïl Gorbatchev que ces objectifs furent avancés par les dirigeants ukrainiens. En 1986, dans la ville de Prypiat, près de Tchernobyl, une explosion eut lieu dans une centrale nucléaire qui devint la plus grosse catastrophe nucléaire du siècle et qui contamina non seulement l’Ukraine mais aussi d’autres pays voisins de l’Europe. Après les évènements qui eurent lieu en 1991, qui menèrent à l’éclatement de l’URSS, l’Ukraine déclara son indépendance le 24 août 1991 et adhéra à la CEI. La République d’Ukraine (depuis 1991). 16 juillet 1990 - Verkhovna Rada (Parlement ukrainien) adopte la Déclaration de la souveraineté nationale de l’Ukraine. 07 Février 2010. Election Présidentielles. Victor Ianoukovytch est élu président |